Par la Rédaction le 11 Février 2021
(IMPARTIAL ACTU)-Les questions liées à la santé des citoyens en général et des femmes enceintes en particulier ne sont pas laissées sur le bas-côté au Togo. Au contraire, les gouvernants usent des pouvoirs pour faire en sorte que l’aspiration de chaque individu au bien-être physique soit réalisée, dans un pays où les infrastructures sanitaires, l’accès aux soins essentiels, le personnel de santé doivent être de qualité et adaptés aux vrais défis de l’heure.
La santé materno-infantile s’accoude depuis plusieurs années sur le projet Muskoka ; ce dernier prouve sa valeur et balise la voie à la démographie togolaise.
Estimé à 09 milliards de francs CFA, le projet “Santé maternelle et néonatale Muskoka” a été lancé en 2011 au Togo pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile.
Il assure un accès équitable, de qualité et à faible coût aux médicaments et aux soins pour les mères, nouveaux nés, enfants et adolescents ; garantit l’accès des adolescentes à la santé et aux droits sexuels et reproductifs ; améliore la nutrition des bénéficiaires ; rend meilleurs les systèmes de santé ; renforce le développement de la petite enfance et promeut l’autonomisation de la femme.
Baisse de la mortalité néonatale
Sur le territoire, l’initiative est coordonnée par 04 agences onusiennes notamment Unicef, OMS, Fnuap et Onu Femmes. Grâce aux diverses interventions pragmatiques, la mortalité néonatale a été réduite de 37% entre 1990 et 2018. Sur la même période, la mortalité des enfants de moins de 05 ans a été réduite de 52%. Le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié a été augmenté de 11% sans oublier la baisse de 50 à 20% du taux d’abandon en milieu scolaire pour cause de grossesse.