FSB & EJV : l’antenne régionale Savanes de l’ANADEB se dote de nouvelles stratégies de gestion des plaintes

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Par la Rédaction le 29 juin 2021

(IMPARTIAL ACTU)- L’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) dans sa quête d’offrir aux communautés à la base des activités génératrices de revenus (ARV), a initié les projets d’opportunités d’Emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV) et les Filets Sociaux et Services de Base (FSB). Globalement, le projet EJV vise à répondre à la problématique de la génération de revenus pour les jeunes pauvres et vulnérables ciblés du Togo pour leur auto-prise en charge.

Mais une chose est de faire des bénéficiaires et une autre est de permettre à ses bénéficiaires de savoir comment ces projets sont gérés. C’est pourquoi l’une des composantes du projet EJV, fait un clin d’œil à la gestion des projets.

Pour la Directrice générale de l’ANADEB Mme Katanga Mazalo, la bonne gouvernance dans le système de gestion participatif d’un projet suppose également que l’opportunité soit donnée aux bénéficiaires de se prononcer et de donner librement leur avis sur la manière dont les projets sont gérés.

C’est dans cette optique que le Comité régional Savanes de gestion des plaintes sur les projets FSB et EJV a été mis sur pieds le jeudi 11 juillet 2019 à Dapaong au cours d’un atelier qui a regroupé l’équipe de l’Antenne régionale ANADEB des Savanes, les Coordonnateurs des projets de Filets sociaux et services de bases (FSB), et d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV), et les membres du Comité régional d’approbation (CORA) des Savanes.

Présidé par le préfet de Tône, M. Douti Y. Tchimbiandja, ledit comité, s’est chargé, pour la mise en place des Comités villageois de gestion des plaintes autour des interventions des projets FSB et EJV, dans la région des Savanes.

La mise en œuvre de ces projets engendre des conséquences sur l’environnement biophysiques et humain. C’est ainsi que ces comités de gestion des plaintes ont eu à faire face à des vagues de plaintes, qu’ils ont toujours été géré avec tact, durant environ trois ans déjà (2019-2021). Dans la recherche de la perfection dans cette tâche et surtout de nouvelles stratégies de gestion des plaintes, un atelier d’élaboration du cadre de gestion environnementale et sociale du projet FSB (Filets Sociaux et Services de Base) additionnel a été organisé, le 12 avril 2021 par l’antenne régionale des savanes de l’ANADEB (Agence nationale d’appui au développement à la base).

Il était question au cours de cet atelier d’associer les populations à la prise de décision finale concernant le projet Filets sociaux et services de base additionnel. De fait, l’urgence de l’heure selon les responsables est “de proposer des mesures d’atténuation et de compensation aux impacts négatifs du projet et celles de prévention et de gestion aux risques qui lui sont inhérents pour ainsi intégrer de nouvelle donne dans la perspective du développement durable du pays”.

Au cours des travaux de cet atelier, des propositions, suggestions et apports de solutions ont été donnés par les différentes parties prenantes. Ceci a permis aux responsables de l’antenne régionale Savanes de l’ANADEB de définir de nouvelles stratégies et pistes pour une meilleure gestion des plaintes liées à la mise en œuvre des deux projets dans la région. A en croire l’antenne régionale, les nouvelles décisions prises pour superviser la gestion des plaintes, permettront une bonne continuité de l’exécution des deux projets.

La pandémie liée au COVID 19 a aussi sérieusement entravé l’évolution normale de la réalisation des deux projets (EJV, FSB). “Il fallait alors une réaction prompte et équilibrée du gouvernement togolais et son partenaire, la Banque mondiale pour contrer les effets de cette maladie sur les dits projets”, ont ajouté les responsables de l’antenne régionale Savanes de l’ANADEB.

Les projets EJV, et FSB sont des projets de l’ANADEB dont le financement est assuré par la Banque Mondiale. Ils visaient selon l’institution «la réduction de la vulnérabilité et de la pauvreté sur le territoire national dans cent cinquante (150) cantons les plus pauvres du Togo».

Pour rappel, le mécanisme de gestion des plaintes vise à recevoir, à instruire et à traiter de manière équitable et efficace les résultats de la mise en œuvre des projets concernés. Il entend aussi permettre aux populations bénéficiaires des deux projets d’avoir un œil regardant dans la gestion des initiatives prises par le gouvernement en leur faveur.

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