L’OMS forme d’éminents experts africains sur la maîtrise du processus d’élaboration des comptes de santé

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Par Impartial Actu le 24 Septembre 2019.

(IMPARTIAL ACTU)-D’Éminents spécialistes dans le domaine de l’économie et le financement de la santé venus de 11 pays d’Afrique sont depuis ce lundi matin à Lomé, à l’école du contrôle de qualité des données des comptes de la santé. Animée par les Experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un atelier technique sur le contrôle de la qualité des études des comptes de la santé, dont les travaux ont été ouverts par Mme Midamégbé AKAKPO, directrice cabinet représentant le ministre de la santé et de l’hygiène publique.

Du lundi 23 au vendredi 27 septembre prochain, environ 40 éminents spécialistes dans le domaine de l’économie et le financement de la santé, venus du Bénin, du Burkina Faso, du Cap Vert, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Togo, vont au cours des travaux et avec l’aide des Experts de l’OMS renforcer leurs capacités dans le domaine du financement de la santé.
Selon Mme Fatoumata Binta T. Diallo le représentant de l’OMS au Togo, le financement de la santé est une question cruciale pour tous les responsables chargés de concevoir et de mettre en œuvre des politiques de développement sanitaire, surtout dans le contexte actuel de rareté des ressources.

Dans son exposé lors de la cérémonie d’ouverture des travaux du présent atelier, elle a souligné que les comptes de la santé constituent un cadre cohérent et harmonisé permettant d’évaluer les volumes de financement mobilisés dans la mise en œuvre des activités de santé t de retracer les flux des financements des systèmes de santé pour une période donnée.

« Ils permettent de retracer les dépenses et d’analyser de façon détaillée la consommation finale de soins de santé et les financement correspondants, qu’ils relèvent de l’assurance maladie, de l’Etat, des collectivités locales, des organismes complémentaires ou directement des ménages. A ce jour nous pouvons nous féliciter car dans la sous-région, 16 sur 17 pays ont au moins trois productions de comptes de la santé à leur actif », a-t ‘-elle précisé.

Mais cependant, s’il est normal de vanter les mérites des efforts réalisés, il n’en demeure pas moins que des défis et des insuffisances au nombre desquelles on peut : les erreurs de codage et de saisie, la mauvaise construction des clés de réparation, restent à corriger.
Les participants à cet atelier seront également appelés au cours des travaux à revoir les incohérences, les inconsistances, et les incongruences des données à travers la revue de la qualité générale des études, afin d’adopter les corrections nécessaires. Ce travail permettra sans nul doute, de doter les systèmes de santé des Etats, de bases factuelles robustes pour une prise de décisions éclairée en matière de financement favorable à la performance.

René DOKOU

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