Par Impartial Actu le 05 Octobre 2019.
(IMPARTIAL ACTU)- Le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) a effectué vendredi à Lomé, sa rentrée politique 2019-2020. Occasion pour le bureau national dudit parti dirigé par Agbéyomé Kodjo de faire le bilan des électorales législatives et locales passées et de se projeter enfin sur les électiones présidentielles de 2020.
Pour commencer, le MPDD, affirme qu’il a été constatées des irrégularités lors des élections législatives du 20 décembre 2018 et celles des élections locales du 30 juin 2019. Le parti s’est en sorti avec seulement 2 députés sur les 91 possible, et 25 conseillers municipaux dans 31 communes, respectivement lors des élections législatives et locales.
Pour justifier la participation de son parti aux élections législatives du 20 décembre 2018, désertée par une grande partie de l’opposition républicaine, Dr Agbéyomé Kodjo explique.
“On a voulu éviter que l’histoire se répète, et afin qu’on puisse sauver les meubles. Mais ces élections législatives ont été organisées dans un désordre constitutionnel”, a-t’il expliqué.
Il poursuit en déclarant que “les élections locales n’ont pas connu un meilleur sort que les législatives. Annoncées dans la précipitation et sans correction des travers qui ont grippé la machine électorales, la même ambitions de domination d’une formation politique sur toutes les autres sans considération des moyens et des manœuvres a été réalité”.
Le bilan de cette participation du MPDD, estime aux élections précédentes, estime t’il reste modeste mais encourageant.
“Il ne faut pas laisser la vague bleu (UNIR) raflé tout. Il faut donc l’empêcher et confirmer la présence de l’opposition pour avoir un espoir à l’alternance en 2020”.
Pour ce qui concerne les élections présidentielles de 2020, le MPDD propose une stratégie innovante et pragmatique qui sera d’une utilité pour l’opposition, si elle a l’intention de rendre l’alternance possible à l’issue de cette compétition électorale.
“Si l’idée de la candidature unique peut s’avérer être une solution gagnante, il reste toujours très probable que sans les réformes du cadre électoral, sans un fichier électoral purifié, assaini et l’engagement des gouvernances locales dans la stricte voie de la neutralité et de l’impartialité, la transparence électorale au Togo ne sera qu’un leurre”, a déclaré Kodjo Agbéyomé.
Marcel Cassanova