Par René DOKOU, le 22 Septembre 2023
(IMPARTIAL ACTU) – Début jeudi 21 septembre 2023 à Lomé, d’une série d’ateliers de vulgarisation de la loi n°2022-023 du 27 décembre 2022 portant orientation des transports et ses textes d’application. La session a été ouverte par le ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, M. Affoh ATCHA DEDJI en présence de deux de ses collègues du gouvernement à savoir : Mme Zouréhatou Kassah-Traoré, ministre des travaux publics et du ministre de la sécurité et de la protection civile M. Calixte Batossie Maldjoulba devant des acteurs du sous-secteur des transports routiers au Togo.
Le secteur des transports joue un rôle très important dans l’économie togolaise. Il représente 7% du PIB du pays. Les transports routiers assurent plus de 90% des déplacements et méritent d’être renforcés et modernisés. Ces chiffres prouvent à suffisance que les conducteurs routiers constituent un des maillons les plus importants de la chaine logistique des transports routiers.
Or, ceux-ci souffrent de certains maux qui contrastent la qualité des services de transports et la compétitivité ouvrant ainsi la voie à une concurrence des autres pays empêchant sa professionnalisation. Au rang de ces maux on peut lister : l’absence de centre de formation adéquat, la non maitrise des règles de conduite rationnelle et de sécurité, l’analphabétisme de la majorité des conducteurs etc..
Face à ces difficultés, le gouvernement a mené des actions urgentes en vue de la professionnalisation des conducteurs routiers afin de rendre compétitif le sous-secteur de transport togolais et d’assurer un déplacement sécurisé des Personnes et des biens sur nos routes. Ces actions ont donc abouti à la mise en place de la loi n°2022-023 du 27 décembre 2022 portant orientation des transports et ses textes d’application, qui fait l’objet de vulgarisation.
Selon M. Affoh ATCHA DEDJI, ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, le Togo est aujourd’hui un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Cependant, rappelle-il le diagnostic du sous-secteur du transport routier réalisé en 2017, a révélé plusieurs carences, notamment (i) le cadre légal et réglementaire inadapté, (ii) la non professionnalisation des opérateurs du transport routier, (iii) l’atomisation de l’offre de transport, (iv) la vétusté du parc automobile, (v) l’insécurité routière, (vi) l’absence d’un mécanisme efficace de gestion du fret, (vii) l’inexistence de statistiques fiables sur le sous-secteur, (viii) le non-respect de la réglementation en vigueur par les acteurs, (ix) l’absence d’un cadre et d’opportunités pour le renforcement des capacités des transporteurs et des conducteurs, (x) la persistance des pratiques anormales sur les corridors.
« A l’instar des communications sur la nouvelle vision des transports terrestres tenues par les premiers responsables du sous-secteur dans les différentes instances de l’Etat entre autres, le conseil des ministres, l’Assemblée Nationale et les journaux de l’Etat, il s’avère nécessaire d’envisager la vulgarisation des nouvelles donnes prévues dans la loi d’orientation des transports et ses textes d’application pour le sous-secteur des transports routiers », a-t-il fait comprendre.
Ainsi il a été question au cours des travaux de cette rencontre de mettre à la connaissance des acteurs du sous-secteur des transports routiers, les nouvelles dispositions prévues dans la loi d’orientation des transports et les décrets d’application. Mais aussi, de les outiller pour la professionnalisation du sous-secteur des transports routiers.