Togo : le PNMJ, la pierre angulaire de la modernisation de la justice.

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Par Impartial Actu le 07 janvier 2019.

(IMPARTIAL ACTU)- L’ambitieux Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ), lancé par le gouvernement togolais depuis plusieurs années et dont la mise en œuvre est arrivée à échéance en 2011, a positivement impacté la problématique de l’indépendance de la justice. Le secteur de la justice a connu d’énormes mutations et s’est fait peau neuve grâce à ce programme.

Le PNMJ a considérablement joué un rôle essentiel dans la crédibilisation de la justice aux yeux des citoyens. Sa mise en œuvre a fait de la justice togolaise, un outil de promotion du monde des affaires.

Les nombreuses réformes entreprises visent un seul objectif : mettre fin aux difficultés d’accès au système de justice, à son manque d’efficacité dans le traitement des dossiers, aux problèmes de corruption qui minent le secteur.
Désormais, pour le gouvernement, le justiciable doit être au centre des priorités.

Suite à l’adoption par le gouvernement togolais des 22 engagements en 2004 et à la conclusion de l’Accord Politique Global en 2006, la justice togolaise considérée depuis lors comme un vecteur de la consolidation de l’Etat de droit a entrepris sa mutation. Grâce aux rapports issus de différentes enquêtes, le Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ) a été élaboré et considéré comme politique sectorielle pour la période 2005-2010. L’UE, la coopération française ainsi que les Nations-Unies ont apporté leur appui à sa mise en œuvre.

Le Programme National de Modernisation de la Justice (PNMJ) 

Le PNMJ a bénéficié d’un financement à hauteur de dix (10) milliards de FCFA du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Union européenne et de la France sur la période 2006-2010. La mise en œuvre du PNMJ est arrivée à échéance depuis l’année 2011 et devrait impacter positivement la problématique de l’indépendance de la justice.

Au titre des résultats, on citera selon le gouvernement : 60 sessions de formation sur diverses thématiques organisées à l’endroit de plus de 700 professionnels de justice dont les magistrats, les avocats, les greffiers, les huissiers, les notaires et commissaires-priseurs entre 2007 et 2010, l’équipement des juridictions et des services de la chancellerie, la création (loi N° 2009-24 du 30 octobre 2009) et l’opérationnalisation du Centre des formation des professions de justice (CFPJ) depuis le 08 Décembre 2010, la remise de kits individuels aux magistrats, l’appui à la création d’une police technique et scientifique : dotation des unités de police et gendarmerie de matériel informatique, bureautique et roulant, de logiciels bio crime, de mallettes de police scientifique et technique et d’un laboratoire de cyber criminalité…

Serge Essiwolou

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