Par Impartial Actu le 1er Juin 2020.
(IMPARTIAL ACTU)- Les tensions ne retombent pas aux Etats-Unis depuis la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, lors d’une interpellation musclée de la police à Minneapolis.
On dirait une action savamment orchestrée par des personnes déguisées en forces de l’ordre mais qui étaient en opération “Macoute”. Triste et malheureux de savoir que tout ça se passe aux États-Unis d’Amérique (un pays top modèle).
Mais où se trouve la véritable et sérieuse leçon, que nos États, c’est-à-dire les pays africains en l’occurrence le Togo, peuvent en tirer des États-Unis, en matière de démocratie, et de respect des droits de l’homme ?
En effet, la colère qui a explosé à Minneapolis, dans le nord des Etats-Unis, après la mort lundi 25 mai de l’Afro-Américain George Floyd, n’en finit pas d’enfler à travers tout le pays et hors de ses frontières. Dans la nuit du dimanche 31 mai au lundi 1er juin, des heurts ont éclaté entre des manifestants et des forces de l’ordre devant la Maison-Blanche.
Incompréhensible, puisque selon les dernières remontrances démocratiques de Eric Stromayer Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République togolaise, à l’égard de l’État togolais très récemment, ne cadrent aucunement pas à ce qui se passe dans son pays.
Pour les occidentaux c’est seuls dans les pays africains, que de pareils actes assassins se déroulent sans impunité. Bizarre ! puisque, selon l’actualité les sous-fifres de Donald Trump, qui ont assassiné le jeune noir sont protégés par la loi, au regard des ordres que la Maison blanche a intimé aux différents gouverneurs de l’État fédéral Américain.
La preuve, la Maison-Blanche est encerclée par des flammes et des fumées. Une semaine après la mort du noir, la violence a gagné Washington.
Les manifestants se sont retrouvés pendant plusieurs heures sur la place Lafayette, à quelques mètres de la Maison-Blanche. Des drapeaux américains y ont été brûlés et des feux allumés. L’église Saint-John, surnommée l’église des présidents, a été en partie incendiée.
Selon les informations du New York Times, suivi d’une dépêche de l’agence AP (Associated Press), Donald Trump a été emmené vendredi à l’abri dans un bunker souterrain par le “Secret Service”, le service de protection du président, alors qu’une manifestation d’ampleur avait lieu devant sa résidence. Face à une telle situation, le chef de l’Etat américain ne s’est toujours pas exprimé solennellement devant le pays, semblant pour l’instant préférer Twitter.
Invoquant la formule de “la loi et l’ordre”. Donald Trump a promis de ”stopper la violence collective” et a dénoncé les agissements de ”gauchistes radicaux” en pointant la mouvance radicale d’extrême gauche “antifa” (antifasciste), qu’il a annoncé vouloir désigner comme une organisation terroriste ce dimanche.
Dans la même journée, il a également retweeté le message d’un animateur de radio conservateur affirmant : “Cela ne s’arrêtera que si les gens bien se montrent prêts à faire usage d’une force écrasante contre les méchants”. Présent samedi au lancement de la fusée Falcon-9 au centre spatial Kennedy en Floride, Donald Trump s’était rapidement exprimé regrettant “une grave tragédie” mais fustigeant “des actes violents de pilleurs et d’anarchistes”.
Des faits qui ont poussé le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a dénoncé lundi la présidence de Donald Trump et les problèmes de racisme et d’inégalités qui rongent les Etats-Unis, lors d’une rencontre avec des responsables religieux et politiques noirs organisée après la mort de George Floyd.
Finalement, Eric Stromayer Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République togolaise, à l’égard de l’État togolais, devra revoir sa copie avant de vouloir donner des leçons de morale à son pays d’accueil en matière professionnelle.
Image du crime
Julien Maréchal